Le référencement naturel recelle de très nombreuses techniques de référencement avancées, plus ou moins accessibles à tous. Retrouvez dans ce deuxième numéro du « Black Hat SEO » les techniques parfois encore utilisées mais proscrites par Google. Liens factices, achetés, limites du contenu sur-optimisé ou volé au programme !
Le keyword stuffing, bourrage de mots-clés :
Cette technique de rédaction web (si l’on peut alors encore parler de rédaction à ce niveau), consiste à rédiger des textes à forte densité de mots-clés. Cette technique date d’une autre époque. Un temps où plus un mot clé était répetté sur une page, plus le moteur de recherches attribuait cette page au dit mot-clé. Désormais, cette technique est sujette à pénalité. En effet, répetter un même mot-clé tous les 3 mots n’apporte rien à l’utilisateur en terme d’informations. Au contraire, cela rend les textes difficiles à lire, vides de sens et spammy.
Ci-dessous: l’exemple typique du bourrage de mots-clés :
L’achat de liens en Do Follow :
L’achat de liens est une pratique encore courante sur internet car plus difficile à déceler pour les moteurs de recherches. Il s’agit d’acheter des liens à un site ayant un fort Page Rank, et étant dans la même thématique. Ce concept simple, payer pour bénéficier d’une notoriété et d’un bon positionnement, est aujourd’hui pénalisé par Google. En effet, le moteur de recherches désire aujourd’hui n’avoir plus que des liens « naturels », donc n’étant pas sujets à monétisation ou autre forme de partenariat. Notre article sur le cas d’Expedia abordait justement la pénalité Google infligée et ses retombées économiques sur l’entreprise.
Le contenu dupliqué interne au site :
Encore bien trop souvent, les sites comprennent un texte dupliqué sur chacune de leurs pages. Généralement, ces textes sont également des textes sur-optimisés, donc doublement pénalisables. Le problème du contenu dupliqué est le même que pour beaucoup d’autres techniques de Black Hat SEO. Ces contenus n’apportent rien à l’utilisateur en terme d’information. Inutiles, ils ne font que manipuler les moteurs de recherche par leur sémentique. Cependant, le contenu dupliqué de page en page n’est pas toujours considéré comme tel. Par exemple, un footer devra obligatoirement être dupliqué sur toutes les pages d’un site. Les quelques textes et liens qu’il peut contenir ne seront ainsi pas sujets à pénalité.
Le piratage de site :
Cette technique, au delà d’être pénalisable par Google est également pénalisable par la Loi. Elle consiste à pirater un site et créer des redirections vers son propre site. L’intérêt est donc de bénéficier du trafic sur un site pour le rediriger vers le site à référencer. Le bénéficie en terme de visites mais également de thématiques communes permet de rapidement gagner en visibilité. Cependant, elle à la fois dangereuse pour le site et pour l’entreprise elle-même. Vous trouverez plus d’informations sur le piratage en matière de référencement sur notre article : l’impact du piratage sur le référencement.
Ci-dessous : Un site ayant été piraté. La page, initialement hébergée sur epe-chambourcy.org redirige vers… un site pour adultes.
Le vol de contenu de valeur :
Comme son nom l’indique, il s’agit de s’approprier un contenu à forte valeur ajoutée et en tirer bénéfice directement via les moteurs de recherches. Un contenu de bonne qualité, ayant fait ses preuves en matière de référencement suscite la tentation du vol. Seulement, cela peut nuire au référencement des deux sites. Même si en premier temps cela peut permettre au voleur de gagner fortement en référencement et même parfois dépasser le site ayant diffusé le contenu en premier, cela finira par causer une pénalité à l’un voire aux deux sites. Si l’on vous a volé le contenu de votre site, vous trouverez comment réagir dans notre article sur le vol de contenu.
Les liens sans cohérence :
Certains sites internet contiennent des contenus éditoriaux optimisés pour le référencement naturel. Une bonne proportion de mots-clés, mais également des liens internes ou externes au site sont des indicateurs clés. Cela permet au lecteur de bénéficier d’un contenu riche et de qualité. Seulement, lorsqu’un lien est inséré dans un texte, il doit permettre au lecteur d’accéder à une information supplémentaire et utile. Certains rédacteurs utilisent cette techniques de manière abusive. Ainsi, il truffent leurs contenus de liens innoportuns, amenant leur lecteur sur des pages n’ayant parfois aucun lien avec la thématique de départ. Cette technique, facilement repérable par Google, est également un motif de pénalité de la part des moteurs de recherche.
Envie d’en découvrir plus ?
Lisez notre article le Black hat SEO #1 si ce n’est pas déjà fait.
Découvrez le troisième volet de cette trilogie : les techniques peu communes de black hat.(publication prévue le 14 Mai 2014)